A propos

Mon profil d'architecte


Mon parcours

Je suis diplômée de l’école nationale d’architecture de Paris Belleville (Diplôme passé en 1989, sujet : "les Maisons d’été à Mahdiya, en Tunisie", directeur d’étude Bernard Huet, le jury a demandé que le mémoire fasse l’objet d’une publication). Après deux années passées en tant qu’architecte salariée à l’agence de Patrick Berger à Paris, de 1989 à 1991 (grand prix d’architecture français 2004/2006), j’ai rejoint l’agence de Rudy Ricciotti à Bandol en tant que chef d’agence de 1991 à fin 2007 (grand prix d’architecture français 2006/2008).
J’étais notamment chef de projet du MUCEM à Marseille (architecture intérieure crée n°313 Février/Mars 2004), de la restructuration des Grands Moulins de Paris en université Paris 7 (http://europaconcorsi.com/projects/16745-Rudy-Ricciotti), (architecture intérieure crée n°330 Mars/Avril 2007), du lycée international ITER à Manosque, du pavillon de l’Islam au Louvre (http://stavbaweb.dumabyt.cz/Stavby-a-projekty/Rudy-Ricciotti-a-Mario-Bellini-Letajici-koberec-ze-skla-v-Louvre.html), du concours du Louvre-Lens (http://europaconcorsi.com/projects/16750-Rudy-Ricciotti), du concours du Musée des civilisations de l’unité réunionnaise MCUR (http://europaconcorsi.com/projects/16751-Rudy-Ricciotti), du concours du musée des Arts Premiers à Paris (Architecture d’Aujourd’hui 2000) du concours de la Cité du design à St Etienne (d’A n°139 Août/Septembre 2004), de la maison de l’Emploi à St Etienne (article le progrès 2005), de la restructuration de l’accueil de l’Abbaye de Montmajour en Arles (AMC n°108 Juin/Juillet 2000) et de la muséographie de l’exposition « Les ibères » au Grand Palais à Paris en 1997.
En parallèle j’ai développé pour Rudy Ricciotti le concept des villas balnéaires mono orientées et semi enterrées dans la pente, face à la mer (Villa Lyprendi à Toulon).

Ma vision de l’architecture

Installée en libéral à Hyères depuis 2008, j’ai actuellement plusieurs chantiers et réalisations de résidences secondaires dans le Var, sous le soleil et face à la méditerranée…
L’insertion optimale dans le site a toujours guidée ma réflexion et mes choix conceptuels. La rigueur, la réponse juste, la vérité constructive, l’utilisation des contraintes comme support créatif, le respect de l’économie du projet, les références et les citations discrètes, la poésie sont autant d’arguments qui alimentent mon travail.
S’imprégner du « genius locci », comprendre un site, son dénivelé, son orientation, sa végétation, son environnement architectural pour ensuite le révéler par un projet parfaitement intégré, adapté, c’est aussi cela la démarche haute qualité environnementale à laquelle tout le monde adhère à présent.
La connaissance des matériaux et l’utilisation de matières brutes, nobles, leur mise en oeuvre minimale et nécessaire, sans détails superflus, sans ostentation ou geste gratuit et inutile.
Penser l’architecture dans une économie de moyens en recherchant les réponses d’énergie passive pour limiter le consumérisme et l’impact de la construction sur son environnement, telle est la philosophie de mon travail.
Mes réalisations sont des résidences haut de gamme, en bord de mer.

Questions fréquentes sur les architectes

Que peut attendre un particulier de son architecte ?

Mes clients me laissent carte blanche, attendent ma vision pour que j’optimise le site ; il s’agit de mettre en valeur la vue, la lumière, mais aussi les ambiances intérieures, avec un traitement sobre. Je souhaite aller à l’essentiel : ma vision de l’architecture est celle de la modernité, avec des volumes épurés, des baies vitrées, des espaces ouverts, en lien avec l’extérieur. Je mets en avant cette interpénétration avec la Nature. Un particulier peut attendre que son architecte exploite tout le potentiel du lieu.

En quoi les exigences architecturales varient-elles d’une région à l’autre ?

Nous sommes dans une région où la frontalité avec la mer est évidemment importante, il faut savoir en tenir compte, pour traiter la lumière, la vue ; le traitement des ombres et le maintien de la fraîcheur sont essentiels. Dans le Sud, nous avons beaucoup de chance, il ne faut pas oublier que l’on travaille sur des maisons ouvertes, ces aspects là sont donc centraux.

Quels sont les bons et mauvais côtés du métier ?

L’un des mauvais côtés est surtout le respect des délais : le mois de Juillet est l’un des plus contraignants, avec le début de l’été, le désir des clients de s’installer chez eux… Il faut aussi gérer les entreprises, s’entourer d’une bonne équipe. En ce qui concerne les bons côtés, ce que j’aime dans ce métier, c’est la créativité.